Malheureusement pour nous et notre planète l'avidité est omniprésent dans notre quotidien. Mais, c'est pas très difficile de voir que elles ne apporte pas le bonheur.
Cette semaine nous continuons avec le theme de trois poisons. (Si vous n'avez pas lu le mail de semaine dernière vous pouvez le trouver ici.) Plus spécifiquement on focalise sur le poison de désir et l'avidité.
En regardant la roue de la vie, on constate que les trois poisons sont manifesté par le serpent et le coq sortent de la gueule du porc (ignorance), cela indique que l'ignorance est la racine des deux autres poisons.
Dans cette iconographie l'avidité est représente par le coq. Il est fier, orgueilleux, se fait entendre comme s’il était seul au monde.
Malheureusement pour nous et notre planète l'avidité est omniprésent dans notre quotidien. Elle est la fondation de notre économie. Elle est la base de motivation pour milliards des gens. Mais, c'est pas très difficile de voir que les valeurs que suivent les sociétés ne semblent pas apporter le bonheur aux êtres humains, et surtout pas à la nature.
L’idée du bonheur fondé sur les plaisirs de la consommation, sur l’agrément du confort, sur la profusion des divertissements apportés par tous les progrès techniques, amène à des impasses, voire à des catastrophes.
Baser le bonheur d’une vie sur l’acquisition, la possession de biens matériels ; croire que le bonheur c’est éprouver sans cesse des sensations nouvelles plus fortes ; courir après les positions et la renommée, être esclave de l’image qu’on donne aux autres… Tout ceci est du domaine de l’illusion. L'illusion naît de l'ignorance.
Ce genre de bonheur qui dépend de la poursuite et de l’acquisition d’un objet extérieur à soi est un bonheur conditionné. Il disparaît quand les conditions ne sont plus réunies. Il n’est pas durable, il est fragile, insatisfaisant, il nous met en état de déséquilibre, car nous ne cessons de courir après de nouveaux objets, en ayant peur qu’ils disparaissent.
Ce bonheur s’appuie sur l’idée qu’il y a des situations déplaisantes à fuir, comme par exemple la vieillesse et la mort (rappelez-vous les 5 contemplations??) , pour lesquelles il serait normal d’avoir de l’aversion et d’autres, plaisantes, faciles, jouissives qu’il faudrait convoiter à tout prix.
Enfermés dans cette attitude qui consiste à fuir ce qui nous déplaît et à poursuivre avec avidité des objets, des personnes et des situations, nous ignorons qu’il existe un état d’esprit équanime qui ne demande rien de spécial, qui nous demande juste d’accueillir ce qui vient à nous.
L'ignorance surtout est l'ignorance de la perfection et l'abondance que l'univers nous fournis. Parce que notre ego cherche toujours d'avoir plus et a mal d'accepter cette perfection et l'abondance (souvent mal compris à signifie qu'on peut avoir tout qu'on désir à la place de la bon signification qu'on peut avoir tout qu'on a besoin) les désirs ses manifestent.
À partir de ce moment il y a deux possibilités. Soit nos désirs sont satisfait et notre ego est renforcé et notre soif grandis, soit nos désirs ne sont pas satisfait et nous sommes déçu, frustré est éventuellement en colère.
Le formule est :
Ignorance > désir > si satisfait > avidité augmente
> si pas satisfait > frustration et colère
La pratique bouddhique dans la tradition des trois poisons peut être vue comme le processus de transformation continuelle de l'énergie de ces pulsions illusoires et de leur redirection vers la création de valeur.
C'est à travers une lutte spirituelle intense, consistant à orienter continuellement notre vie vers le respect d'autrui et à œuvrer au bien commun, que nous pouvons transcender et transformer les poisons de désir et avidité.
Au cours de ce processus, l'énergie destructrice de notre soif insatiable, par exemple, est sublimée pour devenir une force nous permettant de nous donner tout aux autres sans attentes de récompensé. Le antidote de avidité est l’altruisme et le service au bienfaits des autres.
Si jamais le service n'est pas possible toute suite juste d'imaginer une acte de bienveillance peut suffit. Ou d’apprécier tout les bons choses nous avons déjà dans notre vie.
Une autre possibilité est de canaliser cette énergie autrement, soit par l'activité physique qui demande notre presence, discipline et focus ; soit en méditation ; ou par la pratique du pranayama. Cette énergie brûlé laisse moins d'énergie pour notre esprit et ego cupides et nous rappelons de l’abondance présent dans notre vie.
Cette semaine je vous demande de réfléchir sur cet deuxième poison et comment il se manifest autour de vous et dans votre vie. Quels sont les façons que le désir et l'avidité influence vos motivations ? Quelles sont les résultats de ces manifestations ? Comment pouvez-vous utiliser les antidotes proposé pour diminuer l'influence de désir dans notre vie ?
Je remercie infiniment les sites : soka-bouddhisme.fr, .kanshoji.org, jepense.org qui ont m'aidé de partager ces mots avec vous.
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